Vallée du Var

De part la diversité des terrains géologiques qu’elle entaille, la moyenne vallée du Var propose des randonnées très variées. Elle assure également la transition entre les collines azuréennes à influence méditerranéenne et les alpes provençales ayant plus un caractère d’adret sec.

A noter que les villages de la vallée du Var sont accessibles par le Train des Pignes (Chemins de fer de Provence).


Mont Falourde (900 m de dénivelé, 5 heures)

Le retour sur Massoins

Situé dans la confluence Var-Tinée, le Mt Falourde est le petit frère de la Pointe des Quatre Cantons. C’est un point de vue idéal pour découvrir les contrastes entre les austères gorges de la Mescla et les pentes verdoyantes des sommets alentours. Depuis la place du village de Massoins, s’engager au nord-est sur un chemin qui remonte la pente droite d’un vallon et rejoint progressivement un épaulement à l’ouest du Mt Falourde. Le sentier oblique alors en direction du Plan du Lac, d’où l’on rejoint aisément la protubérance sommitale (1304 m). Retour par l’itinéraire de montée. L’ascension peut également se faire depuis Bairols.


Mont Vial (1300 m de dénivelé, 6 heures)

Départ du petit village de Malaussène

De part sa position centrale et relativement élevée, le Mont Vial abrite toute une collection de pylônes de télécommunication, récemment enrichie pour les besoins impérieux de la téléphonie mobile. L’itinéraire classique part de Revest-les-Roches, dans la vallée de l’Esteron, mais je propose ici un itinéraire plus long, certes, mais plus sauvage, intégralement en ubac et qui permet d’ignorer l’accès routier au sommet.

De Malaussène (charmant petit village qui n’a rien à voir avec le personnage de Pennac), monter en direction de la chapelle située à l’est, continuer le chemin qui bascule d’abord côté Var puis repasse dans le vallon qui arrose Malaussène. Le sentier continue alors en balcon jusqu’au pied d’un important rocher entaillé par le ruisseau. Contourner la cascade par la droite et continuer à remonter le vallon jusqu’à un col situé juste sous le Mt Vial (1550 m). Le sommet offre une vue panoramique juste qu’à l’embouchure du Var, et en particulier sur la très sauvage vallée de l’Esteron, non décrite ici mais qui offre également nombre de possibilités au randonneur.

Retour par l’itinéraire de montée, avec une alternative possible : juste en amont du gros rocher, prendre à gauche un chemin en balcon qui rejoint le vieux chemin Malaussène-Toudon, et emprunter ce dernier pour rejoindre le point de départ (itinéraire décrit sous le nom « circuit du Serse » dans le guide du Conseil Général).


Dôme de Barrot (1200 m de dénivelé, 6 heures environ)

Du Dôme de Barrot : au premier plan Les Clots (2105 m) et les contreforts ocres des gorges du Cians ; au fond les sommets enneigés de l'Est Mercantour

Départ d’Auvare, minuscule village blotti dans le secteur de la Roudoule, petit affluent du Var en amont de Puget-Théniers, ex-sous-préfecture et ville natale de l’anarchiste Louis-Auguste Blanqui. Classée Moyen-Pays, cette ballade donne un avant goût des randonnées plus alpines que l’on peut pratiquer dans le Haut-Var ou le Haut-Cians.

Traverser le village d’Auvare et s’engager au nord sur le chemin qui attaque fort dans les pentes dénudées de la Tête de Saumos. Passée cette dernière, on rejoint une piste qui suit la crête herbeuse, passe sous la Méléa, puis s’arête brusquement. Un sentier prend la suite, et alors que le terrain devient plus rocheux, on atteint le col de Laus situé immédiatement sous le Dôme de Barrot. Obliquer alors à droite (nord-est) pour rejoindre à travers des terrains schisteux un épaulement situé à l’ouest du sommet. On découvre alors les vastes pâturages mamelonnés qui s’étendent jusqu’à Valberg. Gagner le Dôme de Barrot (2137 m) en restant sous la crête. Vue panoramique sur les secteurs du Cians et du Haut-Var, le relief caractéristique de la Tête de Rigaud, les roches ocres des gorges du Cians, le Mt Mounier.

Retour par le même itinéraire, avec une variante possible à la fin en continuant la piste pour passer à l’est de la Tête de Saumos.


Tête du Ruch (1100 m de dénivelé, 5h30 environ)

Du sommet de la Tête du Ruch, vue au nord sur la crête enneigée du Grand Coyer (2693 m)

Je vous propose ici une escapade dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le balisage, au regard de ce qui se pratique dans les Alpes-Maritimes, est encore très rudimentaire. Se munir impérativement d’une bonne carte et ne pas hésiter à se servir de son sens de l’orientation !

Au départ de Méailles (petit village perché sur la Vaïre, petit affluent du Var, à 10 km en amont d’Annot), partir au niveau de l’abreuvoir sur un chemin rural direction est. Prendre le premier chemin de terre à droite qui descend vers un petit ruisseau que l’on traverse avant d’atteindre un épanchement schisteux. Immédiatement en amont de ce dernier, le sentier plonge dans la forêt et s’oriente nord ou nord-est pour atteindre les lieux-dits Biel et La Combe (quelques maisons de pierre, dont plusieurs en ruine). A La Combe, une piste forestière part au nord ; la quitter immédiatement pour un chemin qui monte sur la droite (nord-est) dans la forêt. Ce sentier monte régulièrement en lacets jusqu’à atteindre la limite supérieure de la forêt, matérialisée par une (autre) piste forestière. Suivre cette dernière à gauche jusqu’à son terme et gagner la Tête du Ruch (2100 m). Vue au nord sur le Mt St-Honorat et le Gd Coyer aux pentes dénudées, sur le secteur du Haut-Verdon, etc. Ambiance solitaire garantie !

Retour par le même itinéraire.


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